Mission du Centre Dansereau de Pont-RougeLe centre de plein air Dansereau de Pont-Rouge, dans la grande région de Québec, est un site exceptionnel qui offre aux citoyens de partout un accès privilégié aux berges de la rivière Jacques-Cartier et à la forêt environnante pour la pratique d'activités de plein air. Consulter les règlements: Le Centre Dansereau vous invite à devenir membre ou simplement acheter vos billets directement en ligne...Pour en savoir plus : Inscription et tarifs des activités Tarifs : Activités, location d'équipements ainsi que de la salle L'administration et l'entretien du Centre Dansereau sont assurés par des bénévoles:
Présidente - Sylvie Nadeau Historique du Centre Dansereau de Pont-RougeLe Centre plein Air Dansereau tire son nom du premier propriétaire d'un moulin à scie installé au bord de la rivière Jacques-Cartier.
![]() ![]() Bien que n'ayant fonctionné que quelques années, la scierie Dansereau-Lazure a marqué l'activité économique de Pont-Rouge au début du XXième siècle. Il y avait, vers 1900, une importante scierie près de la rivière Jacques-Cartier. Propriété d'un certain Dansereau, de Montréal, et d'un dénommé Lazure, de Saint-Rémi de Napierville, cette scierie était située à environ deux kilomètres en amont du Pont rouge, sur la rivière Jacques-Cartier. ![]() Les deux hommes, qui avaient obtenu du gouvernement des concessions forestières, ouvrirent ainsi des chantiers. Rendus au bassin que formait le barrage de la scierie, on sortait les billots de l'eau pour les monter sur le tablier roulant qui donnait accès au moulin. Fabrication du toît![]() Fabrication des murs![]() C'est au rez-de-chaussée que débutait la première opération de sciage. Elle consistait à enlever une croûte sur le billot pour lui permettre de se présenter solidement à la «Catherine». Cette dernière, qui était le principal assemblage de scies, permettait de transformer le billot en madriers, planches et croûtes. La cave servait à amasser le bran de scie tandis que le grenier était occupé par une menuiserie utile aux travaux d'entretien. Soulignons que cette usine pouvait scier jusqu'à 100 billots à l'heure, ce qui était fort considérable à l’époque. Le bois de construction ainsi que le bois de chauffage étaient chargés sur des wagons. L’expédition se faisait donc en utilisant une voie ferrée qui reliait le passage à niveau situé sur la rue Dupont Est et la scierie. Cette voie ferrée avait été construite expressément pour le moulin. ![]() Tandis que la scierie employait une vingtaine d'hommes, les chantiers donnaient de l'emploi à près de 80 autres. La mort de l'un des propriétaires, M. Lazure, serait la cause de la fermeture de la scierie, vers 1903. C'est à ce moment que la «Catherine» fut vendue à une compagnie du Nouveau-Brunswick. La scierie n'avait ainsi été en opération que pendant deux ou trois étés. Propriété de l'usine de Donnacona, la scierie fut démolie vers 1921 par M. Alphonse Piché, et ce à la même époque que fut dynamité, par M. Ovila Suzor, le barrage au «Rapide de la chaudière ». Les deux maisons des propriétaires furent déménagées et celles des employés, au nombre de quatre, furent démolies. |